DITS n° 2

Toute l’histoire de l’art est innervée par le récit et les histoires vraies ou fictives, vécues par l’auteur ou romancées par d’autres, gelées par des archives officielles ou transmises de génération en génération, comme les contes et les légendes. Il suffit de visiter les grands musées, à commencer par Le Louvre qui nous fait voyager de l’Antiquité au 19^e siècle, pour se convaincre que la peinture et la sculpture ont toujours eu pour rôle de produire du récit, et partant, de tisser de la grande histoire, celle qui s’écrit avec un grand H. Malgré les tables rases de la modernité qui avaient, comme l’abstraction, en tête de supprimer définitivement l’anecdote, l’art a continué de cultiver les récits qu’il avait toujours porté en lui : les mythes fondateurs de notre mémoire collective aussi bien que les souvenirs personnels de chacun.

Le Moi ou la destruction du monde par Patrick Roegiers
Danse-Théâtre : Bausch/Hoghe par Jean-Marc Adolphe
James Coleman par Joël Benzakin
Insert par Patrick Corillon
Le Récitant par Laurent Busine
Orla Barry : glaneuse de voix par Jan Braet
Joachim Koester par Lars Bang Larsen & Jean-Philippe Convert
Allan Sekula : décrypteur oculaire par Michel Baudson
Carnet pour enfant par France Hanin
Le Roman-photo par Bernard Marcelis
AnnLee : l'utopie clignotante par Elisabeth Wetterwald
Oyvind Fahlstrom : le planétarium par Jean-Max Collard
Valérie Mrejen par Laurent Goumarre
Stan Douglas : Suspiria par Denis Gielen
Entretien avec Gary Hill par Geoffroy De Volder