Les archives

Pour sa première exposition muséale en Belgique, Daniel Turner s’est intéressé à un site particulièrement symbolique : l’ancienne prison de la commune bruxelloise de Forest. À la suite de sa fermeture en 2022, Turner a entrepris de documenter la prison, réalisant des enregistrements sur le terrain et collectant divers matériaux en résonance avec l’atmosphère carcérale.

Annexée à la programmation du MACS (Grand-Hornu) en tant que projet extra-muros à Bruxelles, l’installation d’Alec De Busschère, Memory Cache Collection 99, se présente comme un dédale d’images imprimées sur de fins grands voiles librement suspendus dans l’espace d’exposition.

Réunissant une dizaine d’oeuvres et couvrant une quinzaine d’années, de ses premières vidéos muettes à sa dernière réalisation produite par le MACS, l’exposition aborde les principaux motifs sociétaux qu’Ariane Loze traite avec un sens de la satire qui caractérise son écriture : small talks mondains, discours managérial, voix introspectives ou traités politiques.

À la fois bergère et artiste, Orla Barry est une femme doublement aux aguets. Du « monde des moutons », elle a appris au quotidien son métier agricole tout en alimentant, en parallèle, sa pratique artistique.

Pour sa première exposition au sein d’une institution muséale en Belgique, le photographe allemand Jochen Lempert investit quatre salles du MACS de ses prises de vue délicates de la nature.

Minutieuse et subtile dans sa pratique, colorée et légère dans sa forme, la sculpture de Lionel Estève est aussi remarquable par son habilité à répondre intuitivement à la contrainte des lieux d’exposition en termes de morphologie, de lumière ou encore d’atmosphère.

Le MACS présente une importante exposition consacrée à la peinture d'Angel Vergara. Par la performance, l’installation ou encore la vidéo, Angel Vergara a toujours placé « l’acte de peindre » au centre de ses tableaux.  Le parcours de l'exposition retrace l’évolution de sa pratique artistique, à partir des premiers « films peints » que celui-ci réalise en super 8 dans les années 1980 jusqu’aux dispositifs vidéos enregistrant la peinture en cours, en passant par une galerie plus classique de grandes toiles.   

À l’occasion de ses vingt ans, le MACS invite Laurent Busine, son directeur honoraire, à imaginer une exposition qui, suivant sa conception humaniste du musée, envisage la singularité du regard de chacun et fait dialoguer œuvres d’art, objets de curiosité et images du quotidien. Célébrant la rencontre entre la curiosité du public et l’invention des artistes, Les Fabriques du cœur et leur usage témoigne de la complexité changeante et bigarrée du monde où nous séjournons.

Véritable ode à la liberté, l’exposition Cruising Bye d’Aline Bouvy prend l’allure poétique d’une « parade sauvage » où se mêlent aussi bien un défilé de policiers androgynes (au son des sirènes) qu’un sabbat de sorcières (sous belladone). 

Envisagée comme un premier parcours rétrospectif en Belgique depuis l’installation du duo à Bruxelles en 2008, l’exposition au MACS rassemble l’essentiel de leur production à travers trois corpus d’œuvres : Le Groupe et La Famille (2010), Orchestral Issues (2015-2017) et Baloney! (2020-2022).

Le MACS consacre à l'artiste Léon Wuidar une importante rétrospective qui réunira de nombreux tableaux, collages et carnets de dessins réalisés entre 1962 et aujourd’hui.

Dans les années 1990, à l’époque de l’émergence des arts numériques, Tamara Laï fut l’une des premières artistes belges à employer le support du CD-ROM et les réseaux du Web pour y développer des œuvres multimédias et interactives qui se distinguaient par une poétique de l’hypertexte et une narration rhizomatique.

Occupant les deux salles jumelles de l’ancienne «maison des ingénieurs» qui n’a conservé de son architecture originelle que ses façades, l’exposition propose une méditation poétique et critique sur le thème des ruines à partir d’une installation d’Oriol Vilanova appartenant à la collection du Musée, d’une double projection de films de Fiona Tan ainsi que d’une sculpture de Daniel Turner.

Le MACS invite l’artiste américain à présenter le travail photographique qu’il mène actuellement sur l’architecture et la statuaire de l’Antiquité gréco-romaine.

Le MACS présente une exposition rétrospective de Johan Muyle, l’un des artistes belges les plus importants de sa génération.

Le MACS présente la première exposition muséale de l’artiste américain Matt Mullican en Belgique. 

L’exposition réunit les œuvres d’une dizaine d’artistes contemporains autour du vaste thème de l’invisible.

L’artiste visuelle de renommée internationale Fiona Tan explore depuis la fin des années 1990 les territoires de la mémoire et de l’identité dans ses installations mêlant photographies, vidéos et films tout comme dans ses livres d’artistes.

Le MACS présente la première exposition institutionnelle de François Curlet en Belgique.

Albedo, l’exposition d’été que propose le MACS, est née de l’invitation faite aux artistes belges Ann Veronica Janssens et Jean Glibert de créer un dispositif permettant aux visiteurs de vivre une expérience d’ordre esthétique sans s’encombrer de la matérialité de l’objet d’art.

L'exposition Quadra de Jef Geys prolonge et enrichit sans toutefois les dupliquer plusieurs de ses interventions précédentes qui déjà entrecroisaient les thématiques du terroir , du biotope, de la botanique et de la géopolitique repensée à des fins égalitaires et coopératives.

Le MACS expose l'artiste Adel Abdessemed. Connu pour ses œuvres percutantes (exemple : sa grande sculpture du « coup de tête » de Zidane lors de la finale du Mondial en 2006…), l’artiste présentera au Grand-Hornu une « exposition-manifeste », constituée d’œuvres principalement nouvelles et réalisées spécifiquement pour le Grand-Hornu.

Dans le cadre du festival EUROPALIA consacré cette année à l’Indonésie, le MACS présente On Paradise, une installation inédite de l’artiste transdisciplinaire Jompet Kuswidananto.

Le MACS présente les Achats à Répétitions, Tentatives d’Épuisement, Reconstitutions des Stocks (2004-2017) de l’artiste belge Jacques André. 

L’œuvre de l’artiste française Anne-Marie Schneider (1962) est dominée par la pratique du dessin : crayon, encre de Chine, fusain, aquarelle et acrylique. 

L’artiste belge Philippe De Gobert explore les frontières ténues qui séparent réalité et fiction. Ses photographies en noir et blanc présentent des espaces épurés aux lignes austères qui baignent dans une lumière diffuse et irréelle.

Le travail de l’artiste anversois Wesley Meuris (1977) examine avec rigueur les dispositifs de présentation qui occupent les espaces d’exposition.

À l’occasion de sa résidence au MACS, LaToya Ruby Frazier s’est penchée sur l’histoire du Borinage et de l’industrie du charbonnage en rencontrant d’anciens mineurs et leurs familles pour témoigner activement de leur vécu au travers de photographies collaboratives.

Le MACS présente REBEL REBEL art + rock, une exposition inédite consacrée à la culture rock et ses liens avec l’art contemporain. Les utopies, contestations, marginalités, looks et autres attitudes singulières qui caractérisent la musique rock ont inspiré en effet nombre d’artistes plasticiens depuis les sixties.

En collaboration avec le S.M.A.K. de Gand, le Musée organise une exposition itinérante des nombreuses cartes postales – près de 400 répertoriées – que Peter Downsbrough réalise depuis les années 1980, et dont près de 250 ont été envoyées à des amis ou à des connaissances.

Cet été, le MACS présente au Grand-Hornu la collection du [mac]musée d’art contemporain de Marseille à travers un choix d’œuvres abordant un thème central de la création contemporaine depuis les années 1960 : le corps humain.

C’est la nécessité de dessiner, et de répéter – comme une leçon, un poème, une punition –  l’image, qui est le moteur de la démarche faussement naïve et scolaire de Benjamin Monti.

À l’invitation du MACS de lui consacrer une importante exposition, Jacques Charlier répond ironiquement par ce slogan publicitaire : « peintures pour tous » ! Peintures italiennes, Peintures fractales, Peintures inqualifiables sont les titres phares de cette exposition en forme de juke-box.

À travers les représentations de la légende de saint Georges dont l’épisode du combat avec le dragon reste le plus connu et le plus représenté, cette exposition ambitionne de montrer que la tradition de l’image de saint Georges et la connaissance historique que nous en avons offrent le singulier privilège d’être un puissant moteur de l’imaginaire.

Fred Biesmans crée de véritables « instantanés de céramique », sortes de visions cristallisées qui invitent à une plongée dans des mondes miniatures faisant référence de près ou de loin à l’univers de la science-fiction et à ses décors futuristes.Tailleur de pierre en restauration de monuments, il s’oriente très vite vers la sculpture.

À l’occasion de l’ouverture de Mons 2015, Capitale européenne de la Culture, le MACS propose à Christian Boltanski sa première grande exposition muséale en Belgique.
La manifestation qui occupe plus de 5000 mètres carrés, investit l’ensemble des salles du musée ainsi que l’ancien magasin aux foins du Grand-Hornu qui représente, à lui seul, une surface près de 1000 mètres carrés.

Exposition des collections du Musée royal de l’Afrique centrale augmentées de photographies diverses.

Cynique dans sa manière de dénoncer la barbarie, l’absurde et le tragique de notre condition humaine, l'artiste belge Patrick Guns produit depuis plus de vingt ans un art dont l'engagement politique est dégagé de toute idéologie.

Au départ de leurs collections, conçue comme une bibliothèque aux contours variés, la Fédération Wallonie-Bruxelles et son Musée des Arts Contemporains, le MACS, proposent conjointement l’exposition collective L’image suivante...

Artiste autodidacte, Frédéric Platéus est passé au début des années 2000 des graffitis spontanés qu’il réalisait avec des bombes de peinture sur les murs des villes à la création d’objets sophistiqués, «designés», brillants et lisses.

Le MACS organise la première exposition muséale monographique de l’artiste américain Tony Oursler en Belgique.

Cette exposition monographique consacrée au sculpteur allemand Bernd Lohaus se déploie en 5 chapitres − relation, architecture, action, langage et couleur.

Le MACS organise la première exposition muséale en Belgique consacrée à l’œuvre de Maria Marshall (°1966), artiste installée à Londres qui développe un travail vidéo autour du thème de l’enfance.

À l'occasion de son dixième anniversaire, le MACS consacre son exposition d'automne à la science-fiction. La Manifestation, intitulée S.F [art, science & fiction] est une exposition collective qui embrasse de nombreuses disciplines e l'art d'aujourd'hui.

Dans le cadre de son septième « Cabinet d’amateurs », le MACS investit l’Aile Nord du Grand-Hornu avec les œuvres de Marc Octave dit « M.M.C.O » (Arlon, 1948 - Bruxelles, 2002).

Durant la période estivale, le MACS a choisi de proposer l’exposition Le Miroir et les Chemins imaginée comme une sorte d’immersion dans l’art conceptuel des 20^e et 21^e siècles.

Le grand Atelier est une exposition principalement conçue et voulue pour les enfants même si celle-ci est bien entendu ouverte à tous les publics. La volonté est toutefois de considérer l’enfant comme un regardeur autonome, capable, au même titre que l’adulte, d’apprécier le pouvoir d’évocation des images.

Le MACS propose la découverte ou la redécouverte de trois œuvres majeures de sa collection.

Dans le cadre de son cycle « Cabinet d’amateurs », le MACS invite Baudouin Oosterlynck, artiste du son, à investir l’Aile Nord du Grand-Hornu.

La manifestation qui ne se veut pas rétrospective, est consacrée aux affiches grands formats que Michel François réalise à partir de ses photographies.

Quand la fameuse question « mais pourquoi ? » nous est posée, c’est autant sur l’existence que sur l’art que l’on se prend à méditer. Posant plus de questions qu’il ne donne de réponses, Christophe Terlinden nous pousse donc dans une réflexion aux sujets multiples.

L’exposition Je suis seul, avec vous réunit une quinzaine d’artistes contemporains dont les œuvres, principalement vidéos et photos, s’attachent pour la plupart à représenter des ensembles sociaux donnés: couples, familles, amis, tribus, communautés, ethnies, réseaux, corporations, rassemblements, etc.

C’est une œuvre d’une qualité éminemment picturale que cette exposition nous donne à voir. En nous présentant de monumentales photographies et de plus modestes héliogravures, c’est toute la beauté des paysages et la fragilité des fleurs qu’elle fait s’ouvrir à nous dans un souffle poétique.

En 2006, Lise Duclaux a semé 64 espèces, 84 variétés de graines de fleurs annuelles, bisannuelles et vivaces dans le jardin de la maison des ingénieurs au MACS.

Quand Giuseppe Penone s’intéresse à la nature, à l’impact de l’homme et à l’idée de mémoire, il en ressort des sculptures étonnement frappantes aussi bien par leur grandeur que par le message qui s’en dégage.

Dans un lieu comme l’ancien site minier du Grand-Hornu où des gens ont passé leur vie, pour la gagner mais aussi pour la perdre, une exposition/réflexion de Laurent Busine sur les traces de notre passage sur cette terre trouve un écho des plus intéressants.

Jouant sur la frontière parfois ténue entre l’art et le design, l’exposition se base sur ce qui les unit : le quotidien. Car au final, ces objets qui nous entourent entretiennent un rapport étroit entre eux mais aussi avec nous-mêmes.

Le travail d’Édith Dekyndt vise à mesurer notre subjectivité d’être humain à l’aulne de phénomènes physiques d’une portée universelle mais dont les forces sont souvent invisibles et changeantes. Un travail d’une grande sensibilité derrière un aspect scientifique.

Si mettre à l’échelle consiste à passer de la proportion théorique à la proportion vécue, cette exposition, étant l’agrandissement d’une pensée que l’on matérialise dans la réalité, demeure bien une mise à l’échelle.

Avec Lieu-dit, trois œuvres de la collection sont envisagées comme des sculptures. Tantôt immatérielles, tantôt minimalistes ou virtuelles, elles permettent un regard nouveau sur la collection du MACS.

Quand l’art est un jeu mêlé d’humour zwanze, c’est que le collectif Dialogist-Kantor a investi les lieux avec son univers à l’esthétique ludique privilégiant les rapports humains.

Comme dans un jeu de massacre, l’exposition tend à faire se vaciller les certitudes du visiteur. Qu’il s’agisse de l’intelligence critique du montage, de l’insolence subversive des collages ou de l’ingéniosité des mixages, tout concorde à déranger nos habitudes.

Avec Le Grand Tour, Jean-Marc Bustamante multiplie librement les différents points de vue, montrant un rapport singulier au monde où l'expérience visuelle sensible est première, et où il creuse tout à la fois les questions du lieu de l’œuvre et de la profondeur des champs.

Déambuler et fixer des images spontanées, s’immiscer dans un moment de vie à l’aide d’un téléobjectif et isoler des détails en plan serré, voilà l’idée qui motive Beat Streuli lors de la réalisation de ses photographies. Les contempler revient à se laisser submerger par tant de vies entraperçues.

Être confronté à pareil squelette ne laisse pas indifférent. Faisant référence à la relation que cette créature gigantesque entretient avec l’espace cosmique grâce à une barre dorée reposant sur un de ses doigts, son œuvre demeure, comme son créateur, mystérieuse et complexe.

Avec son exposition Duet, Bernard Gigounon crée son propre langage dans lequel les images vivent en symbiose avec la musique, de la même façon que le compositeur dépeint un monde musical avec des notes.

D’Icare à Newton, nombreux sont ceux qui ont fait l’expérience de la gravité, que l’on soit dans le domaine de la religion, de l’art ou des sciences. L’exposition Le Soigneur de gravité propose un regard oblique sur cet art, libératoire, de l’apesanteur.

Quand le MACS décide de souffler ses cinq bougies, c’est avec tous ses voisins qu’il organise la fête, les plaçant même au centre de son exposition. Avec Angel Vergara en maître de cérémonie, il propose une série de 14 portraits de ceux qui le côtoient tous les jours et vivent cette magnifique expérience qu’est le MACS.

L’exposition Des Fantômes et des Anges présente près de 150 pièces qui concernent à la fois l’art moderne, l’art brut et l’art contemporain. Mises en relation, elles ouvrent notre regard et la perception que nous avons de ces trois courants.

Envisagée comme un périlleux exercice d’acrobate, l’exposition présente des œuvres réunies en raison de leur pouvoir extrêmement aigu de suspendre le temps, d’en indiquer la fragilité et la possible brisure: la blessure voire la mort.

Double manifestation, l’exposition Portraits permet à Marianne Berenhaut et à Angel Vergara Santiago de présenter leurs œuvres touchantes et inattendues, qu’ils jouent avec des résidus de la vie quotidienne ou avec des peintures en mouvement.

À quoi peut donc bien penser le fameux Sisyphe lorsque, pour la énième fois, il se retrouve forcé de pousser sa pierre ? Se pose-t-il la question de l’utilité de son geste répété pour l’éternité ? À travers cette exposition, une dizaine d’artistes en donne des interprétations variées et puissantes.

L’exposition Route des Hommes nous présente des bois gravés de Frans Masereel, maître de la gravure. Ses œuvres expriment la clarté d’une vision capable d’éclairer le cycle de rêves et de désenchantements fondant les mythes de grandeur et de décadence propres aux grandes civilisations.

Le couple Becher dresse une véritable typologie avec ses photos du bassin liégeois, des mines du borinage, des hauts-fourneaux et des châssis à molette. Avec 162 vues, remontant parfois jusqu’aux années 1950, l’exposition typologies anciennes nous propose la vision d’un monde industriel en disparition.

Telle une anagramme, cette exposition crée un nouveau dialogue avec les œuvres en repensant leur accrochage et leur mise en situation. La succession des espaces créés invite à un véritable dialogue avec les nombreuses photographies, peintures, vidéos et installations.

Tel le chimiste se basant sur le tableau des éléments pour produire de la matière, le peintre ne pouvant embrasser le monde d’un seul regard ne peut en restituer l’image que fragment par fragment. Les artistes ici exposés présentent des œuvres comme parties d’un ensemble et ensemble de parties.

Qualifié d’art hybride car mêlant tous les médiums artistiques, la production de Patrick Corillon développe une saisissante dimension poétique. Inventant des vies et des personnages, l’artiste nous convie à travers l’exposition Les Pensées Poissons à aborder ses nombreux univers particuliers.

Consacrée à des créateurs investissant l’univers de l’enfant, l’exposition Minimômes plonge adultes et enfants dans un bain de créativité et de fantaisie permanente, invités à découvrir les dédales enchantés du livre et les inépuisables ressources du jeu.

Abordant un aspect de la création d’Anish Kapoor encore méconnu, l’exposition Melancholia joue sur l’interaction entre l’œuvre et son environnement avec des gouaches, des sculptures et des installations.

À travers la sculpture, la peinture et la photographie, Jean-Pol Godart, Jean-Luc Mylayne et Walter Swennen nous conduisent à constater comment il est possible de regarder et de représenter le monde dans un point de vue magnifique qui va de l’objet le plus quotidien à l’objet le plus symbolique.

Véritable hommage, cette rétrospective sur Fausto Melotti présente des œuvres reflétant toute la légèreté et la poésie de l’artiste : des dessins témoignant de ses va-et-vient entre figuration et abstraction, des sculptures de sa période abstraite, des « teatrini » ainsi que de très belles céramiques.

Marie José Burki développe une œuvre dans laquelle notre environnement naturel ou urbain est saisi dans sa durée d’existence, où le temps est bien au centre de tout. Pas de début, pas de fin : de simples moments saisis dans la vie de tous les jours. Rien de spectaculaire, et pourtant…

Quand l’arbre, le reliquaire et l’archive se présentent comme les formes archétypales dont dispose la mémoire pour y déposer ses traces et se rendre visible, c’est un bonheur de parler du passé.

Tel l’enfant heureux de montrer son herbier à ses camarades, le MACS est fier de montrer sa collection et de favoriser de multiples dialogues. La tête dans les nuages, le visiteur est invité à laisser surgir ses propres souvenirs et ressentis.